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La règle d’or est de dire ce qu’on pense de ce qu’on a lu .... Sexy'Lo
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 Norka

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MessageSujet: Norka   Norka Icon_minitimeDim 26 Juin - 4:25

Chapitre 1

Un conte pour enfant


Par une nuit d’hiver, dans le village de Thomson, une ombre avait surgit des ténèbres. Lorsqu’elle marchait sur la neige, elle ne laissait pas de trace et pourtant, cette ombre avait un corps bien réel. Vêtu d’une longue cape en peau de loup on ne pouvait voir son visage. Ce soir là tout le monde était à l’église pour la messe de minuit. Tous, sauf Jacques Daroue. C’était un fils de paysan. Roux, tache de rousseurs, il était connut pour ses mensonges et les ragots qu’il laissait trainer derrière lui. Donc, ce soir là, Jacques voulait la voir. L’ombre. Car personne n’était assez courageux pour sortir la nuit d’une pleine lune dans la forêt noire au-delà des collines. Cependant, Jacques était assez fou pour ça. Il pensait surement qu’après il pourrait se venter de l’avoir vu. Seulement, allait-il pouvoir revenir des ténèbres assez tôt pour pouvoir raconter ceux-là ?
Cette nuit, Jacques observait. Près de l’auberge du Lion Garon
Au côté d’un lampadaire, l’ombre se dessina. Jacques nu pas le temps de la remarquer car il ne pensait sans doute pas que l’ombre allait sortir de son refuge la forêt noire. Un poids lourd l’écrasa à terre. Jacques entendit le grondement d’un animal. Une odeur de sang et de chien mouiller enveloppait la scène. Une odeur de boue et de pourriture dévorante. Une odeur de mort. Lorsque Jacques se retourna pour voir son agresseur, il vit une mâchoire aux longues babines dont pendaient d’épais filet de bave avec des crocs jaunes et menaçants et enfin, deux grands yeux rouges qu’il observait avec une passion dévorante. Ce fut sa dernière vision. Cette nuit, les chants de la messe avaient cessé quand tout le village entendit cette voix effrayante dans la nuit noire :
- Dévore-le !
Dans ce même village, plusieurs années plus tard, le barman du lion Garon essuyait ses verres. L’auberge accueillait tout marauder ou voyageur et aujourd’hui, pendant la tournée du midi, un homme entra à l’intérieur. Son long manteau tout rapiécé pendait nonchalamment sur son épaule. Il prit son chapeau de Wariston une ville du pays d’Haist. Il accrocha le tout au porte-manteau de derrière la porte et aida la femme qui se tenait à l’arrière pour lui porter ses bagages. Cette femme, avait les cheveux d’un blond resplendissants et elle portait une magnifique robe blanche de campagne. Ils s’assirent à une table et attendirent la commande des plats.
- Ton frère arrive avec la charrette. Lui dit l’homme.
Et aussitôt la porte de l’auberge s’ouvrit.
- Roland, par ici !
Lui lança son cousin. Celui-ci arriva à leur rencontre.
Comparer à son cousin, il ne faisait pas aussi bien attention à ses affaires. Tous pendaient comme des lambeaux sur son mince corps et ils étaient sale et en piteux états. Sa barbe broussailleuse n’avait pas été rasée depuis fort longtemps et ses yeux vert avait une couleur bien particulière : un vert mélèze comme l’arbre. C’était très étrange de plus tout le monde sait que ceux qui ont les yeux vert mélèze viennent de la forêt de Mélèze bien connu pour sa population de sorcier.
On peut se dire que les gens ne remarque pas la couleur des yeux de tout passant et bien pour le cas du vert mélèze, sa particularité est, bien, qu’il se voit à des kilomètres.
Un silence de mort s’installa dans la pièce mais l’homme ne s’arrêta pas là. Tout les trois se fichaient bien du monde. Face à cette indifférence, les conversations reprirent.
Le petit groupe laissa courir qu’ils allaient s’installer dans une petite ferme non loin des collines. Ils ignoraient encore la légende de l’ombre et de ses bêtes.
-Voilà, on met une table ici, un coup de balai par là et on pourra passer notre Eté confortablement assis dans nos fauteuils que nous avons commandé !
- Emeline, nous venons à peine d’arriver !
Emeline et son cousin Richard parlait dans la ferme pendant que Roland débouchait le puits derrière la maison.
- O, je n’aime pas que mon frère fasse les travaux pendant que nous nous extasions à l’intérieur !
- Laisse le faire, Emeline, sa l’amuse…
- Sa l’amuse ! et puis quoi encore, il fait sa pour notre confort et pour que nous puissions le remercier.
- Le remercier !
- Oui, il fait ça pour se rendre utile, et je dois dire que pendant le voyage, tu ne lui à pas laisser repos.
- Ce n’est pas ma faute !
- Et bien si !
Et elle s’en alla en laissant derrière elle son cousin sur le bas de la porte. Pendant ce temps, Roland avait arrêté son travaille et regardait la lisière de la forêt. Cette forêt … On l’appelait la forêt noire mais pourquoi ? Ce qui l’avait interpelé était un bruit, un buisson qui frémit, une silhouette de la taille d’un gros chien. Mais cela avait disparu.
-Tout va bien ? Demanda sa sœur.
Roland ne répondit pas mais Emeline savait, elle, qu’il s’inquiétait. Et encore il fallait savoir que Roland s’inquiétait pour un tas de choses.
Enfin, - Oui, je crois…
-Vien, le soir tombe, on dormira dans la grange et Richard s’occupera du repas.
Roland s’éloigna avec elle mais dans la pénombre de la lisière de la forêt noire, une ombre le guettait….


Aujourd’hui, le cousin Richard et Emeline préparait le repas. Les travaux dans la ferme avaient bien avancé et maintenant même Emeline se faisait une bonne réputation à Thomson.
Roland construisait le futur poulailler dehors. Cet Eté, Emeline avait subitement décidé d’acheter des poules.
« Evidemment, et puis quoi encore, des chèvres ? » avait dit Richard, et Emeline avait répondu : « Je te signale qu’on est dans une ferme ! »
« Une ancienne ferme… » Avait-il rectifié.
Richard apparu devant son cousin.
-Tien prend ça, sa va te protéger. Dit Richard en lui tendant son chapeau de Wariston.
Roland ne répondit pas et prit le chapeau des mains de son cousin.
« De plus en plus muet » se dit celui-ci. « Sa devient une maladie ! »
Ce soir encore, ils mangèrent de la soupe au Cambrège, une spécialité d’ici, un légume violet et orange poussant sur des arbres fruitiers : le Cambroge.
On vint frapper à la porte. Emeline alla ouvrir.
-Ah ! C’est une visite de maitre Quantère ! L’instit de l’école de Fawroute.
- Entrer messieurs. Dit Richard en se levant.
L’instit avait un gilet noir et bien repassé. Il portait des chaussures noir également et cirées.
-Je viens pour parler. Déclara-t-il.
- Asseyait-vous. Lui proposa Emeline.
Du coin de la cheminée, Roland poussa un grognement.
Sans attendre, maitre Quantère parla de la terrible légende de l’ombre et de Jacques Daroue.
-Le village voulait que je vous prévienne et encore il m’a fallut du courage pour venir jusqu’ici. Sachant que vous êtes prêt de la forêt noire !
-On devrait s’inquiéter ? Demanda Emeline qui en avait des frissons. Roland poussa un autre grognement qui effraya l’instit.
-Oh que oui ! Même plus que s’inquiéter car ceux-là peut vous tuer…
-Qu’est-ce-que tu en pense, toi Richard ?
-Des Fariboles ! Répondit-il.
-Quoi ! S’exclamèrent Emeline, l’instit et un grognement qui ressemblait plus à un croassement de Roland.
-C’est du n’importe quoi, continua Richard, je n’y crois pas. Après tout, ce n’est qu’un conte pour enfant…


A suivre....
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MessageSujet: Re: Norka   Norka Icon_minitimeDim 26 Juin - 9:22

J'ai dû faire pas mal de chose aujourd'hui, donc j'ai lu en vitesse rapide, mais c'est vraiment bien! Y a une suite?
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MessageSujet: Re: Norka   Norka Icon_minitimeDim 26 Juin - 9:34

oui !
je laisse un peu de temps même si elle est prête ! alors, à demain la suite ! Smile
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MessageSujet: Re: Norka   Norka Icon_minitimeMar 28 Juin - 10:26

Chapitre 2
Une ombre or de sa tombe
Ce jour, des rumeurs circulait de toute par et cette fois Jacques Daroue ne pouvait y participer. Le soleil battait son plein et l’herbe s’asséchait. Tom Groo parcourait les rues à la recherche de son grand-père. Cet enfant âgé de huit ans aimait bien son grand-père. En tant qu’ancien directeur d’école, il aimait lui raconter des histoires. Alors comme d’habitude, Tom le cherchait. Il tourna devant l’école de Fawroute et tourna à l’angle du lampadaire légendaire ou aurait été assassiné Jacques Daroue.
« A ça y est ! » pensa-t-il. « Il est à la mare à la chasse au champignon ! »
Aussitôt, l’enfant se précipita sur le terrain. Mais quand il arriva sur les lieux, il hésita. Il ne restait qu’à contourner le grand Cambroge et il verrait si son grand-père y était mais une odeur l’avait arrêté. Une odeur âcre, de boue, de sang, de pourriture…
Lorsqu’il tourna l’angle, Tom comprit. Une odeur de mort !
Son grand-père gisait dans la mare. Celle-ci était à la fois verte, noir et rouge !
Il avait une énorme morsure sur le coup et il puait !
-G…G…Grand-p…père… ? Bredouilla Tom.
Mais il ne répondit pas et Tom comprit qu’il ne lui racontera plus jamais d’histoire.
Dans le salon de Madame France, le maire et son adjoint discutaient de ce meurtre.
-C’est inconcevable !
-Messieurs calmez-vous. Voulez-vous une bouteille de rhume?
Proposa France d’une voix grave et trainante. Sa robe rouge de femme de saloon virevolta dans la pièce. Elle apporta la bouteille et se contenta d’écouter. Ses long cheveux roux bouclés tombaient presque sur les genoux de Mr Carmin.
Celui-ci indigné, s’éloigna.
-Merci France, dit le maire, mais si cela continue, bientôt, on devra fermer ce salon, l’auberge et le reste !
-Mais Mr le maire ! France s’était relevée brusquement,
Si on ferme les seuls établissement ou les gens peuvent dormir et manger en paix…
-Le problème c’est qu’il n’y aura plus personne pour remplir le moindre de vos salon.
-Alors on n’a cas étouffer les rumeurs et tout rentrera dans l’ordre ! S’écria Mr Carmin.
-On ne peut pas tout contrôler…. Le maire soupira.
-Et ces gens de Belleville, se sont qui exactement ? Demanda France.
-Maitre Quantère est allé les voir il n’y a pas longtemps. Ils sont à l’ancienne ferme des Daroue.
-Des Daroue !
Francise et son défunt fils Jacques !
-Hélas… Soupira le maire. Mais il l’on bien ménager et je dois dire que notre instit en pince un peu pour la jeune fille.
-Ah, cette peste ! Cracha France.
-voyons, vous êtes jalouse ? Ricana Mr Carmin.
-Moi, jalouse ! Alors que j’ai tout les droits sur tous les hommes du village.
-Elle est quand même mignonne la petite Emeline Mercier.
-Mr le maire !
-Allons bon, mon chère André.
-Et le cousin. Repris France.
-Lequel ? Demanda André Carmin.
-Celui qui est à moitié borné. Précisa France.
-Oui… Il avait effrayé notre chère Maitre Quantère. Ria de plus bel Carmin.
- Tenez-vous donc, mon chère ! Lui reprocha son supérieur.
-En tout les cas il faut les prévenir qu’il y a un véritable danger. Conclura France.
-En avez-vous vraiment envie ? Ma chère.
-Elle est surement séduite par ce Richard Hatier. Ou peut-être Roland Mercier…
Du salon, on vit sortir en trombe un adjoint poursuivit par Madame France avec un bâton et le maire qui essoufflé, tomba à terre.
A la ferme Daroue, Roland regardait à nouveau la lisière de la forêt. Avait-il aperçu quelque chose de sombre qui l’observait ou bien était se son imagination…
Emeline lui apporta un sandwich au Cambrège.
-C’est bizarre… Souffla-t-il. Emeline fut surprit de l’entendre parler mais en profita.
- Soit plus expressif et communicatif avec Richard.
-Il ne comprend pas… Roland regardait toujours la forêt quand il parla avec sa sœur.
-Oui, il ne comprend pas, mange maintenant !
Roland prit la nourriture et mangea. Emeline, ravie, repartie.
Soudain, on entendit un hurlement déchirant.
Emeline se figea dans sa course. Roland regardait à présent la bête. Un énorme loup au poil gris sombre l’épiait. Emeline cria et le loup s’enfuit.
-Des loups ! Richard ! Richard !
Pendant que sa sœur courait en direction de la ferme, son frère prit la direction opposée. Il avait eu l’impression que cette magnifique bête l’avait appelé.
Et il s’enfonça dans la forêt noire…
Maitre Quantère se réveilla en sursaut. Il l’avait entendue, cette voix grave et déchirante :
-La chasse est ouverte !
Il fallait qu’il les prévienne. Emeline… Pensa-t-il.
Il mit sa cape, et sortit. Dehors, la pluie tombait. Il le fallait….
Il courut comme jamais il ne l’avait fait. Il courut…. Et encore… il courut…Il le fallait… Il bouscula quelqu’un mais il ne se retourna pas, seulement…Il se retourna brusquement.
Jacques Daroue ! Non, il n’y avait personne. Seulement il avait cru qu’il l’avait heurté…
Sans attendre, il courut… Il le fallait se répéta-t-il tout le long.
Un hurlement le secoua. NON !
-Tue-le !
C’était fait…
Pendant ce temps, Emeline montra du doigt ou elle avait vu le loup à son cousin Richard.
-Mais ou est Roland ? S’écria-t-elle affolée.
-Il est surement allé se cacher… La rassura son cousin.
Un hurlement !
-Non…Murmura-t-elle, non il n’est pas allé se cacher….
Des larmes lui montèrent et coulèrent lentement sur ses frêles joues.
-Calme-toi…
-NON, JE NE VEUX PAS ME CALMER !!! Hurla-t-elle
Et elle s’enfuit aussi loin qu’elle put.
Elle ne cessait de crier ROLAND ! ROLAND !
Elle ne voulait pas y croire… C’était impossible….
Quand elle trébucha sur quelque chose de grand et de mince.
Elle se retourna. Il odeur terrible lui monta à la gorge et lui donna l’envie de vomir.
-Non…Souffla-t-elle.
Une odeur écœurante entourait le cadavre de Maitre Quantère.
Une odeur de mort !
Lorsqu’elle s’agenouilla, sa belle robe bleue ciel de campagne se changea subitement en rouge pourpre, en rouge écaille, en rouge sang…
Le visage de l’instit exprimait la terreur.
La pluie ruisselait sur son col de cape tout y s’ouvrait une ouverture béante dans sa chaire. Une morsure cruelle et effrayante. Des ruisseaux de sang s’écoulaient de l’ouverture.
Une folie enivrante s’empara d’Emeline. Elle rie, un rire fou, un rire qui ne pouvait s’arrêter, un rire dément.
Dans la pénombre d’un buisson, l’ombre sourit.


A suivre...
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MessageSujet: Re: Norka   Norka Icon_minitimeMar 28 Juin - 22:17

Tu écris un livre en fait non?
Ecoute: si oui, je te conseillerai d'envoyer ton scripte (pas l'original quand même surtout pas!) à une maison d'édition, comme ça, si ça sort, ce sera bien. Je ne dis pas cela pour que tu cesse de mettre les chapitre, c'est pas ça ^^ Wink
Après, les conseilleurs ne sont pas les payeurs, tu fais comme tu veux, c'est juste une suggestion!
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MessageSujet: Re: Norka   Norka Icon_minitimeMer 29 Juin - 2:09

oui, c'est un roman mais je ne l'ai pas finit et c'est quand même une sorte de fanfic'. je l'a met ici, si sa ne vous dérange pas, j'attend les commentaires, et si il est bien, je le retravaillerais avec plus d'attention et vous serez mes premiers lecteurs ! Very Happy
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MessageSujet: Re: Norka   Norka Icon_minitimeMer 29 Juin - 2:27

non, ça ne me dérange pas!
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MessageSujet: Re: Norka   Norka Icon_minitimeMer 29 Juin - 4:46

SUPER !!!!!
Alors, je continue ? Wink
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MessageSujet: Re: Norka   Norka Icon_minitimeMer 29 Juin - 5:08

Ben oui! ^^
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MessageSujet: Re: Norka   Norka Icon_minitimeJeu 30 Juin - 4:27

Chapitre 3
Transformation
Plusieurs mois c’étaient écoulés depuis la disparition de Roland et la mort de maitre Quantère. Madame France ne voulait fréquenter le reste du groupe et le village la suivit.
Le cousin Richard restait stoïque à la méprise qu’on lui réservait habituellement mais sa cousine ne s’en n’ai pas aussi bien sortit. Un jour, Richard revint du marché de Bala.
-Emeline ?! L’appela-t-il, tu es là ?
Il entendit un coup sourd.
-Ne reste pas à la cave, il fait froid. Dit-il enfin.
Emeline sortit de la porte de derrière la cuisine. Elle avait beaucoup changé depuis ce qui était arrivé à son frère.
Elle portait toujours les mêmes vêtements depuis le jour de sa disparition mais sa robe était à présent grise de poussière et tombait en haillon sur son corps devenu bossu à force de rester courber. Ses cheveux étaient sales et emmêlés. Elle était devenue folle… Elle partit prendre son châle et sortit. Dehors, l’air était vif et froid. L’hiver arrivait. Elle s’assit au sommet de la colline et observa la lisière de la forêt. Elle se souvint de ce jour et cela lui était insupportable. On retournait le couteau dans la plaie. « Ce loup… » Pensa-t-elle. En effet il avait un loup mais cette fois elle ne cria pas, de peur de revenir et de voir le loup fuir avec son cousin dans le ventre. Tout d’un coup, elle rie. Un rire fou.
Elle s’approcha de cette lisière, doucement, de crainte mais aussi de curiosité.
-Emeline !
« Encore lui ! » souffla-t-elle.
-Emeline…pfff…pfff… Richard venait de la rejoindre.
-Ne t’approche pas de cette forêt. Lui ordonna-t-il.
-Mais il m’attend ! Protesta-t-elle.
-Qui ?
-Ro…l…rola… Roland. Dit-elle dans un hoquet. Elle s’était mise à pleurer. Son cousin la serra dans ses bras et la rassura avec des mots doux, tranquilles.
-Roland ? S’écria-t-elle. Richard se retourna. A la lisière de la forêt une ombre les observait. Avant qu’il n’ait pu réagir, Emeline se précipita et s’arrêta net. Un loup l’observait étrangement. Sa fourrure était une d’une belle couleur gris sombre. Son museau était droit et sa magnifique queue balayait le sol. Avant que Richard ai eu le temps de la rejoindre, le loup se précipita sur elle, l’écrasant à terre.
-Emeline ! l’entendit-il crier. Mais rien ne se produisit. Le loup avait son visage (car il y parait être un visage étrangement humain) à seulement deux centimètre de la jeune fille. Les yeux d’un bleu vif d’Emeline tombèrent dans ceux du loup. Des yeux d’une profondeur effrayante. Des yeux couleur mélèze…

Quand Roland s’était trouver dans la forêt, l’appel résonnait toujours.
-Je suis là… souffla-t-il, je suis là….
La forêt noire était très sombre malgré le soleil d’été. La cimes des arbres atteignaient le ciel et paraissaient toucher les nuages. Ces arbres, leur écorces étaient dure somme fer leur feuilles d’un vert sombre étaient fanées mais resta telle qu’il les voyait, sur leurs branches. Une sorte de brume épaisse flotta à ras du sol jusqu'à ses chevilles. Roland cligna des yeux. Dans une clairière, l’ombre l’épiait. Elle s’avança vers lui et s’arrêta à mi-chemin. Des loups l’accompagnaient !
Des loups, plein de loup, une meute entière !
Soudain, l’ombre parla d’une voix à en faire froid dans le dos.
-Nikita, plonge-le.
Une louve au pelage brun clair avec quelques reflets roux marcha lentement vers lui. Ses yeux ambre l’examinaient.
D’une démarche gracieuse elle vint à lui. Puis, sans prévenir, elle se jeta sur lui. Roland avait pris le temps de l’admirer. Quelle était belle… C’était il-dit.
Et maintenant il était son prisonnier. Le museau était tellement proche qui entendait son souffle rauque. Mais ce qui l’effraya le plus était ses yeux. Il aurait pourtant juré qu’ils étaient noirs avant !
Mais maintenant, ils étaient devenus aveugle. Des yeux blancs et globuleux !
Pourtant Roland ne pu qu’exprimer de la compassion pour cette louve. Elle le tenait fermement plaqué au sol mais la puissance de ses pattes étaient étrangement douce…
-Regarde-moi…
Est-es-ce la louve qui avait parlé ? Roland en était sur.
Il la regarda droit dans les yeux. Et il plongea…
Il plongea dans le souvenir qui lui faisait peur. Dans sa belle campagne de son enfance. Sa sœur faisait une magnifique couronne en pâquerette, son père taillait le bois, sa mère prenait l’eau du puis et son cousin Richard, devenue orphelin habitait avec eux, fabriquait une canne à pêche. Sa devait être un souvenir joyeux mais ils arrivèrent. Les soldats de Javares.
Ils pillèrent la ferme, emportant poules, cochons, vaches, même le chien d’Emeline !
Celle-ci tenta de les arrêter mais ils n’avaient que dix ans. Même Richard, le plus âgé d’entre eux ne pouvait rivaliser avec eux. Ils brulèrent la maison. A ce moment là, son père tenta à son tour de les arrêter mais ils l’égorgèrent. Sa mère protégeait ses enfants mais pour faire bonne mesure, ils la poussèrent dans le puits et refermèrent le couvercle. Ensuite ils attachèrent les enfants dans la forêt et c’est ce souvenir, que Roland avait fait la rencontre avec un loup pour la première fois de sa vie.
Roland revint en quelques secondes à la réalité. Nikita avait rejoins le reste de la meute mais l’ombre guettait toujours. Elle s’avança. Sa peau de loup trainant par terre. Et enfin, ôta son capuchon. C’était une magnifique jeune femme à la peau blanche comme neige. Des longs chevaux ondulés d’un noir de jais lui arrivait jusqu'à la taille. Elle avait des doigts longs et fins. « comme des griffes » pensa-t-il. Elle possédait des yeux d’un vert vif mais à la fois sombre. « Comme moi ! »
Des lèvres d’une beauté éclatante. Elle était grande et fine mais pourtant elle cachait quelques choses…
Soudain, en un éclair, Roland prit conscient du danger. Il se trouvait dans la forêt noir, en Compagni de loups avec le meurtrier de Jacques Daroue et nombreux d’autre encore.
Elle caressa le pelage de Nikita et la remercia. Elle se tourna et lui sourit. Roland avait peur. Elle leva la main. A ce moment le vent se leva, soulevant les feuilles, balayant le sol et les cimes des arbres.
-Lupus di Norka. Murmura-t-elle.
Il eu un frisson.
Soudain, il ressentit une douleur fulgurante à la poitrine. Il sentit ses oreilles grandirent, une queue lui poussa et ses bras s’allongèrent. A ce moment là, il vit avec horreur qu’il lui poussait une épaisse fourrure irisée de poil gris sombre. Aveuglés par la douleur, il s’écrasa à terre et il sentit ses ongles devenir des griffes jaunes et repoussantes. Un long museau remplaça son nez et ses dents laissèrent place à d’horribles crocs menaçants et féroces. Il rouvrit les yeux, galopa vers une rivière et ses yeux exprimèrent l’effroi face à son reflet.
Il été devenue un loup.
Sur quatre pattes, il regarda La jeune femme et grogna. Il se jeta sur elle mais avant qu’il n’ait pu faire autre chose la meute le jeta sur le côté.
-Tu es coriace ! Dit-elle, mais tu vas vite comprendre…
Elle le gifla. Roland tomba de côté encore une fois. Elle tendit la main en araignée vers lui et le souleva. « Une sorcière ! »
Elle le projeta dans la rivière. Il se débattit mais réussi enfin à trouver la surface. Lorsqu’il s’échoua sur la terre, il était épuiser et il avait du mal à retrouver son souffle. Sans le toucher, elle le fit rouler par terre. Elle leva les deux mains cette fois et en fit jaillir des filaments violets qui se jetèrent sur le pauvre loup. Celui-ci ressentit une douleur inexplicable. Une douleur qui fallait qui s’arrête ! Il se tortillait, hurlait !
Puis, plus rien. Elle avait levé le sortilège. Roland laissa s’écouler de sa bouche un long filet de bave mauve.
Dans un sillon de vue floue, il aperçu des formes sombres qui l’entourait. Des formes indistinctes qui s’amassaient autour de lui. Il lui manquait d’air ! Vite, de l’air !
Une main le caressa. Une main douce et pleine d’affection. Une main qui magiquement, lui donnait de l’air. Il lécha la main en signe de soumission.
Et enfin, il entendit cette voix :
-Tu seras mon plus fort et mon plus fidèle loup…


A suivre...
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MessageSujet: Re: Norka   Norka Icon_minitimeLun 22 Aoû - 4:27

Chapitre 4
Shesna
Roland se réveilla. Il sentit une odeur de mousse. Il était tout simplement dans une tanière, entre les racines d’un arbre.
Il se leva et se secoua pour enlever la mousse qui lui servait de litière. Lorsqu’il sortit, il respira un grand bol d’air frais. Il se trouvait dans une clairière. D’autre tanière comme la sienne, était construite autour. Des loups de toutes tailles, de toutes couleurs et de toutes formes, s’occupait à leurs taches respectives. Tout ce petit monde se fichait de lui. Tous, sauf Nikita qui vint vers lui.
-Je suis désolé de t’avoir plongé. Il était vraiment douloureux ce souvenir, commença-t-elle mais Roland t’interrompit :
-Pourquoi vous lui obéissez ? Gronda-t-il de colère.
-Pour la même raison que toi, la plus par on été ensorcelé.
-Mais, si toute la meute si met ? « Il faut trouver une solution ! »
-N’oubli pas que seul Shesna peut lever la transformation. Répondit-t-elle en baissant les yeux.
- Alors, emprisonnaient-la ! Menacer-la, révolter vous ! Protesta-t-il.
-Fait comme tu veux ! Cracha-t-elle et elle partit.
« Shesna, je te jure que quoi tu peux me faire, tu regrettas aussitôt d’avoir essayé de me dompter ! » Rugit-il intérieurement.
Toute la journée, il avait essayé en vain de trouver la sortit de la forêt. Le soir il s’était couché dans sa tanière sans parler à personne. Le lendemain, Plume le réveilla à l’aube. C’était une magnifique louve blanche. Ses yeux d’un bleue outre-mer, l’avait secoué et éveiller. Elle l’amena au bout du camp, là ou se trouvait l’énorme rocher qui servait de tanière au chef, là ou un trou avait été fait dans la roche avec le temps.
-On va ou ? Demanda-t-il, au bout d’un moment.
-A ton avis ? Rétorqua-telle.
Elle s’arrêta devant l’entrée du repaire du chef de la meute.
Un majestueux loup noir charbon, en sortit.
- Es-tu le nouveau ? Demanda t-il sur un ton de défis.
- Oui, je me nomme Roland. Le chef le dévisagea un
moment et finir par répondre :
-Moi, c’est Prince. Plume va t’expliquer tout ce que tu dois savoir. Sur-ce, il repartit à l’intérieur. Un rideau de feuilles d’être masquait l’entrée. « Très sympas… » Songea-t-il.
Il essayait de se retrouver dans cette forêt. Il marcha toute la matinée dans la brume épaisse de la forêt noire. Il se fit les griffes sur des arbres pour marquer des repaires mais à chaque fois, il avait l’impression qu’ils disparaissaient.
Soudain, il reconnut la rivière ou Shesna l’y avait projeté.
« La lisière de cette forêt ne doit pas être bien loin ! »
Mais ils se trompaient. Pendant des mois, il cherchait la sortie.
Pendant ce temps, il était sous la garde de Plume et de Hacha, deux louves qui lui avait apprit à chasser, à connaitre le territoire et les coutumes de la meute.
Aujourd’hui, il était posté au tour de garde, devant l’entrée du camp. Sur un arbre, il distingua un écureuil qui grignotait une noix. Il se mit sous l’arbre et se prépara. « Le coup de l’ours ! » Et se mit à cogner contre le végétale. Celui-ci commença à se balancer de droite à gauche. L’écureuil effrayé, sauta mais rata sa branche et se brisa la nuque lorsqu’il tomba au sol avec un petit bruit sourd. Fière de lui, Roland alla apporter sa proie à la plongeuse de souvenir, pendant que Hacha prenait le tour de garde. Quand Roland entra dans la tanière de Nikita, celle-ci était endormit. Mais dans son sommeille, elle devait surement chasser à lapin des bois tellement qu’elle bougeait. Roland posa l’écureuil et repartit. Prince sortit du grand rocher et courut vers un endroit que Roland ne connaissait guerre. C’était un passage entre des ronces qui menait quelques par dans la forêt. « On n’a pas revue Shesna depuis ma transformation » Se dit-il.
Il revint dans sa tanière et s’allongea, la tête entre les pattes.
« Sa fait des mois maintenant et je n’ai pas réussit à sortir de là ! Et Emeline et Richard ! Je dois m’en sortir. »
La nuit tombait dans la forêt mais Roland ne s’endormit pas.
Il se levait discrètement et s’enfuyait dans la pénombre. Il courut à en perdre haleine, sans se préoccuper des repaires, il courut comme si sa vie en dépendait. « Mais ma vie en dépend… »
Il arriva vers un lac. Un immense lac de plusieurs mètres. Sur la rive il apercevait les montagnes. Des plateaux, des glaciers et… Un village ! Son village à lui !
Il fallait qu’il atteigne l’autre rive mais comment ?
Il pensa très fort à Emeline lorsqu’il se jeta à l’eau. L’eau du lac était glacée et lui brûlait la fourrure. Il nagea des kilomètres, du moins il y croyait. Arriver à peine au milieu, il se fatiguait et commença à disparaitre sous la surface. Il sentit alors une force le soulever. C’était un pêcheur qui passait par là.
-Mon pauvre loup. Soupira-t-il, je vais t’amener à la rive si c’est ça que tu veux.
Lorsqu’il se réveilla, il était allongé sur le flanc sur les cailloux du lac. Reprenant ses esprits, il continua n’ai en moins. Ses pattes le faisaient souffrir. Il devait être midi car le soleil était au plus haut de sa journée. Enfin, il la vit. Après tout les efforts qui avait fournit, il était enfin récompenser. Ses pattes touchèrent de nouveau le sol de la lisière. Emeline était serrer dans les bras de richard et pleurait. Quand elle le vit. Elle se jeta en avant mais s’arrêta à temps. Roland était désormais un loup.
-Tue- la…
« NON ! »
Mais trop tard. Sans s’en rendre compte, il s’était jeté sur sa sœur. Alors il se rappela des paroles de Shesna : « Tu seras mon plus fort et mon plus fidèle loup… »
La regardant droit dans les yeux, il essayait. Il essayait de lui parlé. Soudain, il se réveilla. Il détestait se faire plonger.
Mais Nikita avait à nouveau obéit à Shesna.
-Vient, lui dit la plongeuse. Et elle l’emmena au passage qu’empruntait souvent Prince et qui lui était interdit. Mais ils continuèrent et débouchèrent sur une autre clairière ou un majestueux temple de marbre blanc, s’y tenait. Il était vieux et tombait en ruine. Des plantes grimpantes s’enroulaient déjà sur les colonnes. Nikita monta les marches et entra dans le temple. Roland la suivit sans demander son avis. Il arriva dans le hall. Des herbes dépassaient à travers les carreaux cassés et les branches d’un arbre s’était infiltrée par les fenêtres.
Roland s’assit et attendit. Il se demandait s’il n’allait pas repartir quand Shesna apparut. « Le temple est son logis ! »
Elle lui fit signe et la suivit. Il était à présent dans un auditoire. Des bancs étaient alignés devant une statue. Celle-ci représentait une magnifique et grande Louve en pierre blanche. Shesna et Nikita s’inclinèrent et Roland les imitèrent.
-Te voici devant la statue de notre déesse. Norka. Expliqua Shesna.
Plume lui avait beaucoup parlé de Norka et il connaissait l’importance qu’elle avait prise dans les cœurs des loups.
-J’ai appris que tu avais revu ta famille. Souffla-t-elle.
Instinctivement, Roland se baissa et rangea ses oreilles en arrière.
-Ce n’ai rien. Tu auras ce droit, seulement si j’ai confiance en toi. Tu es plus fort et plus rusé. Le rassura-t-elle, Chacun à un pouvoir. Moi, je suis une sorcière, Nikita est une plongeuse de souvenir, Hacha hypnotise, Plume voit l’avenir, Prince sens si une personne est mal ou bien ce qui fait de lui un bon chef de meute.
Roland se rappela quand Prince l’avait, croyait-il, dévisager.
-Et moi ? Demanda-t-il enfin.
-Tu le découvriras par toi-même. Si j’en conçois Plume, bientôt.
Roland revint au camp accompagner de Nikita. « Elle ne pas punis ! » se réjouit-il.
Un loup aux pattes puissantes et au regard menaçant le bouscula.
-C’est Iwak, il peut souhaiter ce qu’il veut et le destin le fait pour lui ! Mais il n’a le droit d’utiliser son pouvoir que dans l’intérêt de la meute, Lui glissa la plongeuse. Roland regarda le loup au pelage gris et blanc passer devant lui.
-Il ne peut pas souhaiter de redevenir humain ? Demanda-t-il.
-Celui-là est ensorceler. Répondit-elle.
-Elle avait tout prévue… Murmura-t-il.
Roland était entrain de réfléchir. Que faire ?
Dépité, il alla chasser. Rapportant une biche avec le groupe chargé de la chasse. Il mangea sa part et partis au clair de lune dans la forêt. Il revint sur la rive du lac ou il aperçut au loin, son village. La lune se reflétait dans les rides de l’eau. Belle, ronde et lumineuse. Il la regarda. Une larme coula. Et pour la première fois poussa un hurlement. Un long hurlement de loup….

A suivre...
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Norka

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